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Comment profiter du temps des récoltes

Même si, à cette période de l’année, mon cœur se serre un peu à l’idée que l’été touche à sa fin, je me réjouis à la vue de tous les beaux fruits et légumes d’ici qui abondent sur les étals de nos marchés publics. Tous ces produits locaux de saison sentent bon, explosent de saveurs et nous offrent un maximum de valeurs nutritives !

Étant donné notre climat québécois, le temps des récoltes est le moment propice de préserver ces richesses locales. Dans cet article, j’ai décidé de partager quelques-unes de mes méthodes préférées afin de vous inciter à en essayer une pour étirer les plaisirs de l’été!

1. La conservation

Depuis quelques années, j’essaie toujours de mettre en conserve quelques fruits, en confiture ou en morceaux, et des tomates, souvent déjà transformées en sauce et prêtes à servir. Ça me permet de choisir le type et la qualité des ingrédients, d’éviter le bisphénol A, un enduit toxique que l’on retrouve dans les boîtes de conserves, en plus d’être plus économique! Il suffit de bien stériliser vos bocaux, les remplir en laissant un centimètre d’espace dans le haut, puis de les stériliser à nouveau selon le temps de cuisson de votre recette. Et voilà! Des marinades, sauces, soupes, pestos, compotes et confitures à savourer toute l’année.

2. La congélation

Presque tous les fruits et légumes se congèlent! Selon moi la congélation est la méthode la plus simple et rapide pour faire des provisions, surtout si l’idée de faire des conserves vous semble pesante. C’est aussi la méthode que j’utilise pour éviter le gaspillage alimentaire. Entre autres, je congèle les fruits et légumes qui sont devenus moins beaux pour en faire des purées buvables pour ma fille ou des smoothies pour moi. La plupart des fruits et légumes peuvent être placés sur une plaque en une seule couche et congelés, puis transférés dans des sacs ou contenants pour le congélateur. Même les tomates crues peuvent être congelées telles quelles, alors que certains légumes doivent être blanchis ou cuits à la vapeur quelques minutes avant de les congeler.

3. La déshydratation à basse température

Le but de la déshydratation est d’éliminer l’humidité (eau) contenue dans les aliments afin d’empêcher le développement de bactéries, levures et moisissures. On peut ensuite les consommer déshydratés ou les apprêter dans les recettes une fois réhydratés. Il existe des appareils de cuisine faits que pour déshydrater les aliments, mais on peut également utiliser un four conventionnel. Croustilles de zucchinis ou de pommes; tomates, fines herbes du jardin séchées, les possibilités sont infimes! Même les fruits réduits en compote peuvent être transformés en « cuir » de fruits. Pour les fruits ou légumes qui s’oxydent (brunissent) à l’air, comme les pommes et les pommes de terre, trempez les tranches dans un mélange à parts égales d’eau et de jus de citron au moins 10 minutes avant de procéder à la déshydratation. Cette étape serait également avantageuse afin de conserver l’apport en vitamine C, une vitamine sensible à la chaleur.

4. La « cantina » ou chambre froide

Celle-ci nécessite évidemment qu’on ait une chambre froide dans la maison, un endroit qui reste toujours frais et sec, et ne gèle pas l’hiver. Autres que les conserves, certaines variétés de pommes et les légumes racines s’y adaptent particulièrement bien, notamment l’ail, les pommes de terre, patates sucrées, navets, panais, carottes, betteraves, onions, échalotes, poireaux, citrouilles et autres courges.

Auteur

Par Sylvia Meo, Diététiste/Nutritionniste – Pour plus de conseils sur la nutrition, les aliments et le bien-être.

https://www.foodfullife.com

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